Auguste Montfort, dit Le Breton, est un écrivain né le 18 février 1913 à Lesneven et mort le 31 mai 1999 à Saint-Germain-en-Laye. Après une jeunesse qui a mal tourné, il se ressaisit et entame avec succès une carrière d'écrivain. Il est célèbre pour avoir inventé en littérature le mot «rififi». Auteur prolifique de romans policiers, il a aussi écrit des ouvrages sur l'argot. Plusieurs de ses romans ont fait l'objet d'une adaptation cinématographique en France, principalement dans les années 1950 et 1960. Son père Eugène Monfort (sans t médian) d'origine lorientaise qui est un acrobate et un clown, un auguste (d'où le prénom de son fils) meurt pendant la Première Guerre mondiale le 19 septembre 1914, disparu au combat, Mort pour la France. Sa mère, Rosalie Gorel, décédée à Paris 2e le 9 juin 1970 (Archives Municipales de Rennes), «l'oublie» sur son parcours. Il sera adopté par les Pupilles de la Nation, et de la ferme bretonne où il garde les vaches, on le conduit, à huit ans, dans un orphelinat de guerre. Épris de liberté et d'aventures, il s'en évade à onze ans, puis à douze, pour aller en Amérique combattre les Indiens. Rêve d'enfant… À quatorze ans, ces évasions lui valent d'être envoyé en Centre d'éducation surveillée, à l'époque endroits implacables. Cette enfance et cette adolescence particulières, il les racontera dans Les Hauts Murs et La Loi des rues. Ensuite il est couvreur, terrassier, fréquente aussi la pègre. Là, il noue de solides amitiés avec les voyous de Saint-Ouen, qui logiquement le baptisent «Le Breton». Il est le témoin d'une époque aujourd'hui révolue, et racontera plus tard: «Maurice la Gouine, il avait même fait mettre un diam' dans la canine de son chien. Du folklore, oh la la, c'est pas aujourd'hui qu'on trouverait ça à Paris!». Lorsque la guerre survient, puis l'Occupation, il fait le bookmaker, possède des parts dans des tripots et des restaurants, affronte parfois les gangsters de la gestapo française. À la libération, on lui attribue la Croix de guerre, mais non pas ce qu'il recherche: pouvoir pénétrer dans les orphelinats et maisons de correction, pour s'informer et voir. Il reprend alors ses activités de bookmaker clandestin. Il raconte cette biographie sous l'Occupation dans 2 sous d'amour. En 1947, il a 34 ans, sa fille Maryvonne naît. Il décide alors de tenir le serment qu'il s'était fait lorsqu'il dormait contre les grilles de métro, pour bénéficier de la chaleur fétide: «Si un jour j'ai un enfant, j'écrirai la mienne d'enfance, pour qu'il comprenne, pour qu'il reste humble et propre toute sa vie et devienne un homme». Ce sera une fille, mais qu'importe. Il prend la plume pour raconter les années de maison de correction de sa jeunesse dans Les Hauts Murs, qu'il dédie à sa fille, Maryvonne. ... Source: Article "Auguste Le Breton" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.