Luc Tangorre, cet homme a été condamné par une cour d'assise à deux reprises à neuf ans d'intervalle pour viols et agressions sexuelles. La première fois, c'était en 1983 pour une série de viols à Marseille. Pour les policiers, il était "le violeur des quartiers sud". Tout l'accusait à l'époque : la ressemblance avec le portrait robot, la perquisition à son domicile et surtout les témoignages des victimes qui le reconnaissent formellement. Pourtant Luc Tangorre crie, hurle son innocence, il fait la grève de la faim, proteste par tous les moyens, en vain. Autour de lui se forme un comité de soutien très actif, avec de nombreuses personnalités telles que le célèbre historien Pierre Vidal-Naquet.